Mot introductif de la Présidente du Cesece Guyane, Ariane FLEURIVAL en ApCtg 28 Avril 2020 – Salle de délibérations de la Cité Administrative Territoriale

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Monsieur le Président, Chers membres de l’assemblée Territoriale, Mesdames messieurs les collaborateurs territoriaux, Mesdames, messieurs,Président,

Nous avons traité toutes vos saisines sur les finances, l’aménagement du territoire et les deux derniers rapports présentés en urgence hier sur la cohésion sociale et l’enseignement supérieur visant à soutenir durant cette période certaines franges de la population touchant le RSO et nos étudiants expatriés.

Trois rapports ont attiré notre attention :

  • Celui de l’exonération de l’octroi de mer sur des produits rentrant dans la confection de matériel permettant de lutter contre la pandémie. Nous vous demandons de prendre l’initiative d’ouvrir cette possibilité pour d’autres secteurs et certains matériaux comme le tissu car il est évident que nous allons devoir à nous adapter et avons commencé à faire face à cette situation d’urgence. Nous demandons à l’assemblée de prévoir d’accompagner dans ce contexte de crise sanitaire certains secteurs qui se mettent à modifier leurs activités pour s’adapter aux répercussions du confinement.
  • Ensuite notre questionnement sur le coût final de la réalisation de la liaison Maripasoula-Papaïchton. Quand bien même l’utilité de cette route pour nos compatriotes du fleuve et au-delà ne fait pas débat, nous n’avons pas vu dans votre rapport les éléments d’informations sur la gestion à terme de cette liaison. Enfin sur l’aide accordée aux étudiants expatriés. A nouveau sans préjuger de la réactivité et du professionnalisme de vos équipes, nous pointons sur l’opérationnalité du dispositif et la facilité d’accès pour nous jeunes.
  • En effet, tout en saluant la collectivité territoriale de cette initiative, nous ne voudrions pas par vos critères de sélections que vous ne touchiez pas la bonne cible d’une part et d’autre part que cette solidarité exclue les étudiants présents sur notre territoire. Comme nous l’ont montré les médias, il me semble que certains étudiants n’ont pas pu rejoindre leurs communes d’origines et c’est la solidarité qui s’est installée sur le campus et au-delà.

Je tiens à terminer mon propos en vous disant Président, qu’il serait bien que vous puissiez m’associer à certaines réunions afin que je puisse me faire votre relais tant auprès auprès de la cinquantaine des membres qui composent votre conseil consultatif mais aussi, auprès de mes paires, avec qui je suis en visio-conférence tous les quinze jours.

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