Au cours de cette journée de travail, la Présidente du Ceser Guyane, Ariane FLEURIVAL, a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre ce rendez-vous que permet la période de transition pour nous préparer au mieux à l’application de la loi n° 2011-884 du 27 juillet 2011 instruit le régime juridique de la nouvelle architecture institutionnelle locale guyanaise.
Depuis le séminaire de Sinnamary du 30 octobre 2014, le Ceser Guyane a opté pour la stratégie proactive.
Nous ne voulons pas outrepasser nos compétences, mais rien ne doit se faire sans nous, car c’est nous qui connaissons le terrain de l’intérêt général guyanais dans tous les compartiments de la société civile que nous représentons.
Quels sont nos objectifs ?
- être une force de proposition incontournable par notre travail dans le processus de mise en place du Conseil Economique Social pour l’Education la Culture et l’Environnement (CESECE).
- Œuvrer à la mise en place d’une administration consultative efficace de la collectivité territoriale de la Guyane.
- L’évolution du rôle des organes consultatifs en vue de renforcer leur participation à la décision politique finale.
D’un point de vue strictement stratégique, notre CESER a jugé qu’il y avait une opportunité à participer à une démarche nationale, tout en faisant valoir les singularités de la Guyane.
La demande d’une période de transition a été obtenue grâce aux actions rapidement mises en places par notre CESER.
Quelle est notre vision ?
- Etre en mesure d’accompagner l’assemblée de Guyane de la manière la plus efficace possible dans le cadre de l’élaboration de toutes les politiques publiques dévolues à la CTG par la loi.
- Mettre en œuvre une instance consultative performante en collaborant le plus possible avec le conseil consultatif des populations amérindiennes et bushi-nengés.
Vous l’aurez tous compris le nouveau conseil consultatif adossé à l’assemblée de Guyane a deux ambitions principales par ses réflexions, ses initiatives, ses productions et ses avis :
1°- concourir à l’efficacité de la décision publique locale.
2°- participer à l’efficacité de l’action publique de la CTG, au service du territoire guyanais dans son ensemble.
Mais l’histoire doit continuer sa route, poursuivre son écriture car le Département et la Région appartiennent bel et bien au passé.